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A mes amis (es)
Au miroir des ondines
Mes souvenirs passés,
S’émeuvent et se dandinent,
Dans les eaux argentées.
Des visages s’animent
Au gré de ces reflets,
Tout comme des pantomimes,
Je les perçois muets.
Les traits de mes amis (es)
Apparaissent en silence,
Brisant tous mes soucis
Comme une délivrance.
Mes émotions s’écoulent
Dans la rivière du temps,
Où il n’est pas de houle,
Les grains n’ont pas de vent.
Mon coeur à leurs côtés
Comme aspiré dans l’eau,
Embrasse la coulée,
Et
file comme un bateau.
Dans le livre de bord
De l’amitié, j’écris,
En capital d’or,
Le Nom de mes amis (es) ;
Je songe et leurs dédie,
Ce proverbe de vie ;
Lorsque la nuit s’agite
De toute sa noirceur,
C’est le jour qui s’invite,
Quand un copain
affleure.
JFZ
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